En tant qu’auditrice, j’aime porter attention à la façon dont les animateurs et les intervenants s’expriment à la radio ou à la télé.
Pour avoir accordé moi-même quelques entrevues dans ces deux médias, je sais que cela demande de la préparation. Pourtant, certains traits de langage me sautent aux oreilles, et cela, malgré que je sois en mesure d’apprécier l’efficacité de la livraison du message et l’enthousiasme de la personne interrogée.
Ces traits de langage ne sont peut-être pas perçus de la part d’une personne non initiée à la linguistique. Toutefois, sans que l’erreur ne soit dramatique, elle me fait craindre aux répercussions qu’elle peut avoir sur la qualité de l’écriture. C’est pourquoi je pense qu’il est bon de comprendre certaines notions afin d’améliorer ses communications tant écrites qu’orales.
J’expose ici un exemple, soit l’utilisation de « qu’est-ce » dans une phrase formulée à l’affirmative.
- Cela est représentatif de qu’est-ce que je voulais.
Seul le pronom démonstratif « ce » est approprié dans ce cas. En effet, « ce » occupe la fonction de complément direct du verbe « voulais » (vouloir). Ainsi, à la question « je voulais quoi? », on peut répondre « ce », qui remplace un nom (que l’on peut percevoir dans le reste du discours).
Même dans une phrase interrogative indirecte, on doit utiliser le pronom « ce ».
- Je me demande ce que je pourrais faire. (Je pourrais faire quoi? = ce)
La formulation « qu’est-ce » est réservée à la phrase interrogative directe .
- Il s’est demandé ceci : « Qu’est-ce que je pourrais bien faire aujourd’hui?«
Le fait est courant en français, alors j’ai confiance que vous le remarquerez à votre tour et qui sait, dans votre propre discours.
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